En tout cas puisque tu es là, déjà bravo…

Aujourd’hui, je veux te parler de comment j’ai programmé mon cerveau d’étudiant pour obtenir tous mes diplômes un à un sans jamais faillir.

L’impact de ce que je vais mentionner ici a été encore bien plus important que ce que j’avais anticipé au départ.

Puisqu’aujourd’hui, plus de 10 ans après avoir obtenu mon diplôme d’ingénieur, j’utilise toujours ces mêmes astuces dans ma vie quotidienne.

Encore mieux, je les ai affinées pour te les présenter en version puissance 10000.

Ensemble on va tenter de répondre à la question :

Comment se motiver à réviser et travailler ses cours ?

Alors on ne va pas se mentir, ma période lycéenne n’a pas été la plus glorieuse, on va même dire que c’était de loin ma pire période étudiante.

Je pense avoir à peu près coché toutes les cases qui font le pire étudiant de l’année.

Ne pas prendre de note ✔️

Ne pas faire mes exercices ✔️

Réviser à la dernière minute ou pas réviser du tout ✔️

Comportement pas toujours très respectueux ✔️

Comme tu peux le voir, je ne partais pas spécialement gagnant…

Ça c’est joué en effet à pas grand-chose pour passer à côté ça, mon sésame vers une vie professionnelle pleine de promesses. Mon diplôme.

Après ce que je viens de te dire tu vas surement penser que je l’ai acheté au marché noir.

Ou hacker le système de l’école pour y introduire mon nom en tant que diplômé.

Ou encore changer d’identité avec la véritable personne qui a obtenu ce diplôme.

Et bien en fait, la réalité n’est pas si éloignée…

La personne qui a obtenu ce diplôme n’est pas exactement la personne que j’étais au lycée.

Mais dans mon cas, le changement était plus qu’une nécessité.

1 – Prends le contrôle 

Evidemment, je ne vais pas te dire qu’il faut tout changer ce qui fait ton unique personnalité.

Mais juste d’accepter qu’il y a peut-être certaines choses que tu fais qui t’empêche d’avancer…

Et la première chose qui a initié ce changement est le fait de me dire que :

j’étais largement autant responsable de mes succès.

ça c’était facile.

Que de mes échecs…

Et là c’était plus compliqué.

Puisque j’avais la fâcheuse tendance à mettre un peu tout et n’importe quoi sur le dos d’un peu n’importe qui, mes profs, mes parents, la société… Tout le monde quoi…

Mais à partir du moment où j’ai intégré ça. Je me suis mis en position de contrôle pour aller au-devant des problèmes.

Et ça même si je ne savais pas encore ce que je voulais vraiment faire de ma vie.

Une fois en position de contrôle, j’ai pu me poser LA question ?

Pourquoi est-ce que je galère autant ?

À ce point, cela aurait été très facile de me dire juste que je ne travaillais pas assez ou que je n’avais pas les capacités.

Bon pour le travail, c’est sûr c’était loin d’être incroyable. Mais il m’arrivait tout de même de faire quelques fulgurantes sessions de révisions de temps à autres avec résultats, disons-le, assez aléatoires.

Pour ce qui étaient de mes capacités par contre, j’étais dans le doute permanent.

Le fait de me comparer constamment aux autres, même si c’est évidemment naturel avait tendance à déformer complètement ma perception de la réalité et de mes capacités.

Et c’est là qu’il est important de commencer.

Ta perception de toi n’est pas la réalité…

Ce que sont et font les autres n’est pas non plus représentatif de qui tu es et de tes capacités.

2 – Être capable ou non c’est dans ta tête !

Jusqu’il y a encore quelques années, le lycée faisait un super boulot pour orienter les étudiants en fonction de leurs capacités et de leur force de travail.

Si tu te retrouvais donc dans telle ou telle spécialité, c’était que les profs étaient convaincus que tu pouvais t’en sortir.

Pour te dire, je n’ai vu dans ma carrière qu’un seul étudiant parmi des centaines qui n’était vraiment pas à sa place. Et c’était les parents qui avaient forcé la main de l’établissement.

Autant te dire que ça ne s’est pas très très bien terminé…

Un célèbre constructeur de voiture disait :

« Que tu penses pouvoir le faire ou non, tu as raison… »

En d’autres mots…

Plus tu te persuades que tu es incapable, et plus ton cerveau intégrera que c’est le cas.

La réalité te donnera alors toujours raison…

Mais puisqu’on est tous les deux convaincus que tu es capable.

Il ne reste plus qu’à trouver par quoi commencer !

3 – Ton cerveau le drogué

Le second point que j’aimerais partager avec toi est de comprendre comment ton cerveau te piège à faire des choses sans intérêts parce que c’est un… drogué…

Comme toi, ton cerveau a envie de se mettre bien et pour ce faire, il aime quelque chose par-dessus tout. C’est recevoir des shoots de dopamine.

Tu en a peut-être déjà entendu parler mais la dopamine est une molécule que ton cerveau va recevoir lorsque tu vas anticiper quelque chose de sympa, comme penser au bon repas qui t’attends à la maison.

Ou après avoir accompli une action un peu cool.

On l’appelle souvent la molécule de la récompense ou de la motivation. Et la motivation, c’est bien quelque chose dont on a besoin.

Sur le papier c’est super, notre cerveau est récompensé pour des actions qu’il a entreprises ou quand il anticipe quelque chose de plaisant.

Le problème, c’est souvent la qualité de ces actions et de ces désirs…

Je suis assez sûr que tu n’as jamais trouvé aucun souci à passer des heures à jouer à ton jeu préféré ou te perdre sur les réseaux sociaux.

Par contre imaginer passer la même quantité de temps avec pour unique compagnie ton livre de MATH.

Là c’est probablement plus compliqué…

La raison est que ton cerveau se fait arroser en permanence par la dopamine pendant ces sessions.

Ce qui te pousse à continuer même si tu ne ressens pas toujours un plaisir incroyable.

En plus de ça, la quantité de dopamine que ton cerveau va relâcher après une bonne séance de travail sera bien inférieure à celle que tu pourrais recevoir lorsque tu vois ton smartphone clignoter comme un sapin de noël.

C’est donc ici qu’est le piège. Ton cerveau se récompense pour des choses sans grand intérêt au lieu de récompenser le travail difficile qui te fait vraiment avancer.

Il est addict à la gratification instantanée. Et ça c’est pas vraiment le meilleur moyen de prendre de bonnes décisions.

Et ça, c’est probablement le choix qui ramené à nos vies est le plus difficile.

Mais je vais te montrer comment tu pourras le tourner à ton avantage dans la dernière partie.

C’est donc intéressant de voir que pour ton cerveau le plus important n’est pas le moyen mais la fin.

Plus c’est facile, plus il sera servi…

On comprend donc assez rapidement que notre cerveau ne travaille pas toujours dans notre meilleur intérêt.

En plus de ça, si tu le sers trop d’un coup, il risque d’augmenter la tolérance en diminuant l’effet de cette dopamine pour rétablir un certain équilibre.

Ce qui risque de le mettre en mode hibernation et toi en PLS sur ton canapé pour le reste de la journée…

Notre cerveau est donc loin d’être exempt de tous défauts.

C’est une machine complexe qui peut être à la fois ton pire ennemi si tu le laisses seul aux commandes ou ton meilleur allié si tu lui indiques la direction à suivre.

Comme tu t’en doutes, c’est la deuxième solution que j’ai décidé d’adopter.

4 – Contrôle ton environnement 

La première chose à mettre en place a été de mieux contrôler mon environnement.

Mes activités, ma nutrition et les informations qui pénétraient mon cerveau.

Tout ce qui n’était pas voulu devait disparaître. C’est la dopamine detoX.

D’un point de vue pratique, j’ai commencé par laisser de côté la télé et la radio…

(oui à mon époque, c’était encore quelque chose à la mode)

Et ce qui s’est passé a été assez imprévu. Après quelques semaines, je m’entendais penser.

Une sorte de brouillard mental s’était évaporé.

Curieuse sensation que j’avais oublié à force de matraquage publicitaire ou consommation de contenu poubelle…

Aujourd’hui, j’ai d’ailleurs développé une intolérance assez extrême à la publicité dont je ne suis pas la cible.

Enfin, une autre résolution, que je m’applique encore aujourd’hui, c’est d’enlever toutes les notifications lorsque j’installe une nouvelle application sur mon téléphone ou sur mon PC.

C’est déjà suffisamment dur de se mettre au travail, alors essayer de perdre du poids et vivre dans une pâtisserie…

Hum, c’est pas l’idée de l’année…

Et quand je dis toutes les notifications, mon téléphone est en mode silencieux constant depuis 2012.

Donc pas de petites lumières qui clignotent, pas de vibrations, rien à l’écran. Pourquoi ?

Parce que JE décide quand utiliser mon téléphone et pas l’inverse.

Cela va te paraître surement un peu extrême, mais je te rassure cela ne s’est pas fait du jour au lendemain.

Je crois d’ailleurs que les notifications texto et appels ont été les dernières que j’ai supprimées.

Celles des réseaux sociaux et celles des jeux ont été évidemment les premières à disparaître.

Le premier bénéfice est que ton attention sera un peu moins perturbée.

Et que ta sécrétion de dopamine devrait revenir à un niveau plus raisonnable et faciliter le retour de ta motivation.

5 – Le multitâche c’est pour les taches …

Ok ! Là c’est le moment où je suis colère…

S’il y a bien quelque chose qui m’agace au plus haut point pendant mes cours, c’est bien quand mes étudiants s’entêtent à vouloir être multitâche.

J’écoute ton explication et je fais mon exercice en même temps…

Au finale, l’étudiante n’a rien compris de ce que je lui ai dit et a noté absolument n’importe quoi sur sa copie…

Et dans ce cas les maths ne s’appliquent pas :

2 mauvaises actions n’en valent pas une bonne…

Si tu te retrouves dans une situation où tu dois faire un certain effort intellectuel alors sois sûr de concentrer ton attention sur cette seule et unique action.

Je suis convaincu que tu pourras préparer tes pâtes en regardant la télé (sauf si c’est un première pour toi, et là gare aux dégâts).

Mais effectuer une écoute active et une réflexion intellectuelle en même temps.

J’ai bien peur malheureusement qu’on en soit incapable.

Et si tu comptes enchaîner plein de petites actions différentes en peu de temps, 5 min de ci, 5 min de ça.

Tu vas devoir prendre en compte ce qu’on appelle l’attention résiduelle.

L’attention résiduelle, c’est le fait que ton cerveau soit toujours un peu à la traîne sur la tâche qu’il effectue à un instant t.

Si tu décides par exemple d’enchaîner après ton exo de math ta leçon d’histoire.

Ce n’est pas impossible que ton petit cerveau soit toujours en train de faire des calculs pendant que tu essaies de le forcer à apprendre quelques dates importantes.

” 15 + 15 = marignan”

La solution est simple. Essayer de faire si possible moins de tâches à la suite mais pendant plus longtemps et les espacer de petites pauses, 5 minutes par exemple.

Où tu stopperais tout (téléphone et PC compris) avant d’attaquer la suite.

Tu laisseras ainsi à ton cerveau le temps de se mettre en phase avec la réflexion du moment.

Donc quand tu seras, en mode révision, évite de te faire happer ton attention par autre chose même juste pour 30 sec, prends un post-it ou une feuille et note ce qui te passe par la tête pour le toi du futur.

6 –  À toi de hacker ton cerveau

Ce qui m’amène à mon dernier point. Utiliser la dépendance de notre cerveau à notre avantage.

Et là, notre époque ne nous aide pas beaucoup. On a déjà parlé des notifications incessantes de tous nos appareils connectés et le fait de passer souvent rapidement d’une tâche à l’autre.

Mais le plus important est COMMENT SE METTRE A TRAVAILLER VRAIMENT ?

Tous les petits conseils que j’ai pu te donner précédemment vont vite devenir inutiles si tu n’arrives pas à te mettre à travailler.

Pour moi, le plus difficile s’était de regarder mes cours et exo incomplets et de me dire que j’allais passer plus de temps à les compléter que les apprendre.

C’est pour ça que ma première session de travail est toujours de préparer le terrain (ranger mes feuilles, corriger mes exercices, souligner mes réponses pour que le tout soit lisible…).

Et bizarrement, ça, je n’avais aucun problème à le faire. Je pouvais le faire même en écoutant de la musique.

C’était quelque chose que je considérais comme facile, et qui m’apportait une certaine satisfaction.

Merci la dopamine.

En plus de ça, quand venait le temps de m’attaquer à ma vraie séance de travail.

J’avais décidé à l’avance exactement ce que j’allais faire comme…

Apprendre tel chapitre, faire tels exercices, préparer telles fiches…

Pour ne pas laisser passer la chance de me lancer en perdant 10 minutes à réfléchir et gâcher ma précieuse motivation.

Le bénéfice évident était que mon moi du futur n’avait plus aucunes excuses pour se mettre au travail surtout si tout était prêt à l’emploi.

Merci moi du passé…

Mais puisque se mettre au travail ne reste tout de même pas une mince affaire.

Je promets également à mon moi du futur une petite récompense qu’il pourra s’octroyer après son dur labeur.

Là par contre, je te laisse le choix de la récompense car, ici, c’est le après qui est l’élément vraiment important.

C’est ce qui fera d’ailleurs tout le succès de cette stratégie.

Beaucoup d’étudiants, moi y compris à l’époque, associent leurs notes à la récompense.

Ce qui est parfait quand tout fonctionne bien mais désastreux quand la note n’est pas à la hauteur du travail fourni.

C’est pour ça que je préférais ma récompense certaine fixée par moi et je considérais ma note comme un bonus.

En plus de ça, après quelques victoires tu te verras progresser donc profiter d’un bonus supplémentaire :

La satisfaction d’être au top de ton jeu.

Bon je sais, j’ai cassé pas mal de sucre sur le dos de notre cerveau aujourd’hui.

Mais en vrai, c’est quand même un bon compagnon, il est juste pas aussi débrouillard qu’on pourrait le croire.

Et parce que je ne voulais pas que la vidéo soit trop longue, je ne t’ai pas parlé des autres aspects comme la nutrition, le travail de la mémoire ou le stress qui peuvent vraiment faire que tu décroches plus rapidement.

Je sais, c’était un épisode un peu éloigné des mathématiques, mais j’espère qu’il t’aura donné quelques pistes pour mieux optimiser ton environnement.

La véritable réussite sera dans le fait que tu puisses t’attaquer aux choses qui te feront vraiment avancer même si elles sont souvent difficiles.

Alors encore une fois n’oublie pas que :

TU

ES

CAPABLE

Pour t’aider, je t’ai laissé à disposition mon pack d’astuces mathématiques à télécharger gratuitement.

Voilà ce qui conclut cet article sur comment Hacker ton cerveau, j’espère qu’elle t’aura plu. Si c’est le cas, booste-le et partage-le avec le monde entier et abonne-toi à la newsletter pour recevoir mes meilleurs conseils.

 

Excellente journée à toi et à la prochaine bye bye